Notre-Dame de Paris : un an après l’incendie, où en est-on ?

Un an après les faits, les interrogations autour de l’origine de l’incendie qui a frappé la cathédrale Notre-Dame de Paris restent sans réponse, en dépit de quelques pistes. En attendant que ce mystère soit définitivement résolu, le chantier de la restauration se poursuit. La preuve en 5 points clés.

Il s’agit de l’une des principales avancées visibles sur le chantier. Depuis la fin de l’année 2019, les gravats de toiture et de charpente tombés à l’intérieur de la cathédrale ont été évacués. Les gravats sur les voûtes restent encore à évacuer d’ici la fin de l’année 2020. En attendant, une solution ingénieuse a été trouvée pour combler les trous béants de la toiture. Les explications sont à retrouver dans le mensuel d’avril 2020 de Face au Risque.

En premier lieu retardée pour des raisons climatiques durant l’automne 2019, puis au cours de l’hiver, la réouverture du parvis de la cathédrale Notre-Dame subit à présent de plein fouet les dommages collatéraux liés au Covid-19.

Avant que le confinement ne soit imposé par le Gouvernement le lundi 16 mars, l’idée d’une réouverture du parvis aux visiteurs était envisagée pour la fin du mois de mars 2020. Le temps que les équipes compétentes ne se chargent de décontaminer cette zone exposée par le plomb depuis l’incendie.

Dans le n°561 de Face au Risque, Christophe-Charles Rousselot nous dévoile de quelle manière, et en quelques semaines seulement, cette dépollution – et dans la foulée la réouverture du parvis – étaient fortement envisageables… avant la date fatidique du 16 mars 2020.

Début 2021… C’est à cette date que la partie majeure des travaux de restauration de la cathédrale devait débuter. Un calendrier qui pourrait fort logiquement être remis en cause par le confinement lié à la pandémie de Covid-19, qui s’étendra a minima jusqu’au lundi 11 mai 2020 sur le territoire français.

De nombreuses décisions fortes restent encore à prendre, à commencer par la matière de la charpente (bois, acier ou béton). Une chose est certaine : l’idée de voir la restauration terminée en 2024, comme le souhaitait le président Emmanuel Macron, a officiellement été abandonnée… De même que le projet de « concours international d’architecture » imaginé par Édouard Philippe le mercredi 17 avril 2019.

Juin 2020… C’est en principe à cette date que l’échafaudage aurait complètement dû être démonté. La pandémie de Covid-19 en aura finalement décidé autrement. Repoussant du même coup le démontage à une date ultérieure inconnue pour le moment. En principe, un délai de 4 mois s’avérerait suffisant pour effectuer cette étape décisive pour l’avancée de la restauration du monument.

En attendant la fin du confinement, seule une équipe d’astreinte visant à assurer la sécurité est en place sur les lieux. Impossible dans ces conditions de poursuivre le chantier.