Les plans de continuité d’activité (PCA) ont été mis en lumière de manière cruciale à l’occasion de la pandémie de Covid-19. Avec l’aide des experts conviés à ce dossier, un bref retour d’expérience peut être mené :

➊ Les entreprises dotées d’un plan de continuité d’activité se sont adaptées plus facilement aux différents impacts générés par les différents protocoles sanitaires et le ralentissement mondial des économies.
➋ Si certaines ont fait faillite, un grand nombre d’entreprises sans plan de continuité d’activité ont réussi à traverser la crise et se sont relevées sans encombre. Au sortir de la pandémie, certaines se disent finalement qu’elles peuvent bien se passer de PCA et qu’elles ont atteint la résilience…
➌ En réalité, ce sont surtout les États qui ont été à la manœuvre en termes de plan de continuité d’activité, avec la mise en place de dispositifs amortisseurs de crise pour un grand nombre de secteurs d’activité. De ce fait, il n’y a pas eu forcément d’avantage concurrentiel pour une entreprise à avoir un plan de continuité d’activité car tout le monde, y compris les concurrents, était logé à la même enseigne.

S’il faut donc retenir un aspect positif à la crise du Covid, c’est qu’elle aura pu sensibiliser ceux qui pensaient que l’impensable ne pouvait pas arriver. C’est justement le point de départ de la démarche d’un projet de plan de continuité, qui exige un mode de raisonnement distinct à la fois de la gestion des risques et de la gestion de crise.

Penser l’impensable, analyser l’impact de l’indisponibilité d’une ressource critique et se préparer collectivement à faire autrement, voici l’état d’esprit dans lequel il faut aborder le plan de continuité d’activité. La suite du manuel de survie, à l’attention du pilote d’un projet de plan de continuité d’activité, est décrite dans notre dossier !