Les missions du chargé de sécurité

À noter, dans les missions réalisées par le chargé de sécurité, la forte progression de la gestion de la continuité d’activité, qui passe de 60 % en 2019 à 91 % en 2023. La gestion de la mise à l’abri concernant des événements violents progresse également, même si elle reste l’une des missions les moins réalisées avec 42 % des chargés de sécurité qui ne la réalise pas contre 62 % en 2019.

La mise en conformité à l’égard de la réglementation Atex arrive en 3^e position des plans d’actions (78 % des intentions), et la mise en place d’un plan d’actions concernant les risques psychosociaux en 5e position (66 % des intentions).

Les actions prévues relèvent majoritairement de la sécurité incendie et de la sûreté.

Dans le secteur public, après l’incendie et la santé-sécurité au travail (avec notamment des plans RPS), les actions entérinées se concentrent sur la sûreté et la gestion de crise : gestion du risque attentat et d’action violente (42 %), rédaction ou mise à jour d’un plan d’urgence (39 %), gestion des incivilités (38 %), définition d’une organisation de mise à l’abri des occupants (38 %).

On constate l’apparition et la montée en puissance de nouveaux dossiers : l’efficacité énergétique, le plan de continuité d’activité et l’organisation de la mise à l’abri des occupants.