L’Agrépi se penche sur le numérique

28 janvier 20193 min
L'agrepi se penche sur le numérique? Pascal Rayé, Jean-Charles Fernandez et Régis Cousin (photos

 À l’occasion de la traditionnelle cérémonie de vœux, l’Agrépi, l’association des spécialistes de la maîtrise et du management des risques issu(e)s d’une formation supérieure délivrée par CNPP, est revenue sur les risques de l’univers numérique. L’association, qui a fêté ses 50 ans en juin 2018, renouvelle son bureau en juin prochain.

Réunis à la Maison de l’Assurance, l’Agrépi et ses membres, les agrépistes, se penchaient, jeudi 24 janvier 2019, sur le risque numérique et la cybersécurité.

En introduction, Christophe Delcamp, directeur adjoint des assurance de biens et responsabilité à la FFA (Fédération française de l’assurance), a rappelé qu’il ne fallait pas baisser la garde. Certes le risque en entreprise a un peu été relayé au second plan parce que les résultats étaient bons. Mais ces résultats sont aussi liés aux actions de tous. Comme celles des membres d’associations comme l’Agrépi, expliquait-il en substance.

Comme pour lui faire écho, la publication le jour même du récapitulatif des indices “dommages entreprises”, pointait une hausse de près de 2,3 %.

Les indices composites utilisés dans la réévaluation de différents montants comme par exemple ceux figurant dans les contrats « risques d’entreprises » sont en effet mis à jour tous les trimestres par la Fédération française de l’assurance. “Il ne faut pas relâcher les efforts”, a rappelé Christophe Delcamp.

Prendre en compte le pan sécurité

Pascal Rayé, secrétaire général de l’Agrépi, présentait de son côté l’émergence des risques cybersécurité dans beaucoup d’entreprises. Des risques exacerbés par les objets connectés avec une ouverture de plus en plus aisée pour faciliter les usages… Sans toutefois toujours prendre en compte le pan sécurité. C’est d’autant plus vrai pour la sûreté où caméras de surveillance et systèmes de contrôle des accès sont des objets connectés.

Pour Pascal Rayé, il faut faire attention à ne pas confondre le système d’information de gestion et le système d’information industriel. Et bien compartimenter les deux.

À partir de retours d’expérience, il rappelle les grands principes et les bonnes pratiques attachés à la protection de l’information dans l’entreprise.

La sécurité est une chaîne

“La sécurité est une chaîne, il faut pouvoir uniformiser la solidité des maillons”, explique pour sa part Sylvain Derin, directeur des pôles Forensique et Formation de CNPP Cybersecurity. “Mise en conformité et certifications sont possibles pour accompagner les acteurs de la chaîne”, précise-t-il.

Ronan Jezequel a quant à lui présenté un zoom particulier sur les certifications et les vulnérabilités des installations de sécurité vis-à-vis du risque numérique. Et notamment les vulnérabilités des installations de sécurité incendie et de sûreté.

Régis Cousin, président de la FFMI (Fédération française des métiers de l’incendie) appelé à clôturer l’événement, précisait de son côté que la fédération travaille avec les autorités. Cela dans le but de déceler et prévenir les failles sur les systèmes de sécurité incendie. Il est revenu sur le vote des loi Essoc et Elan pour redire que “les textes d’application ne peuvent se faire qu’avec le soutien des corps intermédiaires que nous sommes, FFMI et Agrépi”.  Il souhaite ainsi participer dans une contribution éclairée à leur élaboration.

Enfin l’Agrépi renouvellera statutairement son bureau en juin prochain.

Photos de Une : de gauche à droite, Pascal Rayé (secrétaire général de l’Agrépi). Jean-Charles Fernandès, président de l’Agrépi (de dos). Régis Cousin, président de la FFMI.

David Kapp
Rédacteur en chef

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