Cessation d’activité des ICPE : les attestations « sites et sols pollués »
Un arrêté est venu compléter la nouvelle procédure de cessation d’activité des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) introduite par la loi n° 2020-1525 du 7 décembre 2020 d’accélération et de simplification de l’action publique (dite loi Asap) et son décret d’application. Cet arrêté fixe notamment les référentiels de certification qu’une entreprise doit respecter pour délivrer les attestations « sites et sols pollués ». Il prévoit également des équivalences à la certification.

Le contexte
La loi Asap a réformé la procédure de cessation d’activité des ICPE en introduisant un nouvel acteur, à savoir l’entreprise certifiée. En effet, depuis le 1er juin 2022, tout exploitant d’une installation soumise au régime de l’autorisation ou de l’enregistrement doit faire intervenir une « entreprise certifiée dans le domaine des sites et sols pollués ou disposant de compétences équivalentes en matière de prestations de services dans ce domaine ». Cette entreprise doit attester :
- de la mise en sécurité du site (à travers la délivrance de l’attestation nommée « Attes Sécur ») ;
. - de l’adéquation des mesures de gestion proposées pour la réhabilitation du site (à travers la fourniture de l’attestation nommée « Attes Mémoire ») ;
. - de la conformité des travaux réalisés (à travers la délivrance de l’attestation nommée « Attes Travaux »).
Pour les exploitants d’une installation soumise au régime de la déclaration, l’entreprise certifiée doit seulement attester de la mise en sécurité du site pour certaines rubriques listées à l’article R.512-66-3 du code de l’environnement.
Dans ce contexte, le décret n° 2021‑1096 du 19 août 2021 est venu préciser les modalités d’application de ces dispositions. Il a renvoyé à un arrêté le soin de fixer notamment le référentiel auquel doit se conformer l’entreprise certifiée. C’est précisément l’objet d’un arrêté du 9 février 2022 en vigueur depuis le 1er juin 2022. Quelle que soit la nature de l’attestation établie conformément aux modèles de l’arrêté par l’entreprise certifiée, celle-ci doit la conserver ainsi que les pièces annexes et les tenir à la disposition de l’organisme certificateur et de l’Inspection des installations classées pendant dix ans.
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