Jeux olympiques de Paris 2024 : retours favorables sur l’usage de nouvelles technologies
A dix-huit mois de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, le recours aux nouvelles technologies pour assurer la sécurité lors de cet événement semble perçu comme positif comme l’illustre un récent sondage Odoxa auprès des Français, réalisé pour Fiducial et Le Figaro.
Ce ” Baromètre de la sécurité ” Odoxa pour Fiducial et Le Figaro a été réalisé sur internet les 18 et 19 janvier 2023 sur un échantillon représentatif de 1 005 Français âgés d’au moins 18 ans.
Le scepticisme sur la sécurité en retrait
51 %
C’est le taux des sondés qui doutent de la capacité du Gouvernement à assurer la sécurité de la Coupe du monde de rugby en 2023 et des Jeux olympiques de Paris en 2024.
S’il reste encore majoritaire, ce scepticisme est tout de même en recul. Ce taux était en effet de 58 % en octobre 2022 et de 61 % en juin dernier.
L’utilisation des nouvelles technologies plébiscitée
89 %
Il s’agit de la part des sondés favorables à l’usage des caméras intelligentes au sein des stades.
Ce taux est de 88 % concernant les abords des stades, 81 % dans les transports publics et 74 % sur la voie publique.
86 %
C’est la part des sondés qui pensent que l’usage des scanners corporels devrait être généralisé à l’entrée des enceintes accueillant du public après les Jeux olympiques de Paris 2024. Il s’agirait alors plus des stades et des enceintes sportives, mais également des salles de concert par exemple.
84 % des sondés jugent ces scanners plus efficaces que la traditionnelle palpation pour détecter les objets dangereux ou interdits.
Ils sont cependant 61 % à penser que cette utilisation serait plus longue qu’une palpation.
Léger optimisme sur le recrutement de nouveaux agents de sécurité privée
62 %
Il s’agit du taux des sondés qui pensent que le recrutement et la formation de 25000 agents de sécurité privée supplémentaires pour assurer la sécurité lors des Jeux olympiques de Paris 2024 sera probablement (50%) ou certainement (12 %) atteint.
Comment atteindre cet objectif de 25 000 aux Jeux olympiques de Paris 2024 ?
52 %
C’est la part des sondés qui pensent qu’une hausse de la rémunération des agents de sécurité privée permettra d’atteindre cet objectif de recrutement.
Les sondés songent toutefois en priorité à un recours de l’armée pour la prise en charge d’une partie de la sécurité (59 %). Viennent par la suite les actions suivantes :
- favoriser les passerelles entre les différents métiers de la sécurité (49 %) ;
- lancer une campagne de communication pour inciter les femmes à candidater (19 %) ;
- reporter les autres événements organisés en parallèle du type festivals, concerts, Tour de France… (19 %) ;
- ou réduire davantage la durée de la formation des agents de sécurité privée spécifique aux Jeux olympiques, qui a déjà été réduite de 5 à 3 semaines (8 %).
Eitel Mabouong – Journaliste
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