Peut-on utiliser un brouilleur ?

22 mars 20194 min

La légende veut, qu’en 1999, pour finaliser l’achat de Petrofina par Total, les deux parties se soient rencontrées en toute discrétion à bord d’un jet privé. Véritable cage de Faraday, l’avion aurait empêché toute écoute électromagnétique.

Peut-on utiliser un brouilleur (photo Micki Krimmel, flickr - cc)

Aujourd’hui, pour un budget compris entre 100 et 1 500 euros, des appareils produisent des « zones mortes » pour un résultat comparable. Sauf que leur vente et leur acquisition en France est illégale. En effet, dans la plupart des cas, ces « brouilleurs » (en anglais, Cell phone jammers) sont interdits par la réglementation.

Pourtant jusqu’en 2012, les salles de spectacles pouvaient dans certains cas les utiliser. Selon les articles L.33-3 du code des postes et des communications électroniques, seuls les services de l’État et les forces armées sont autorisés à s’équiper « d’installations radioélectriques rendant inopérants les téléphones mobiles. »

Mais la pratique, loin d’être anodine, s’était pourtant développée dans les lieux de culte, les salles de spectacles… Et même certains lycées. « Lorsque nous prévoyons une réunion importante dans nos locaux, il nous arrive de faire un dépoussiérage ou de brancher les brouilleurs », nous confirmait même, il y a dix ans, le responsable sûreté d’une grande entreprise américaine. Le dépoussiérage consiste en la recherche et l’élimination des appareils d’écoutes électromagnétiques.

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