Inspection du travail : le bilan 2021 en 5 chiffres
La Direction générale du travail (DGT) a publié, le 8 novembre 2022, le bilan 2021 et les premières tendances 2022 de l’activité de l’inspection du travail. Voici les enseignements principaux, en 5 chiffres.
![Inspection du travail – Photo Anton/AdobeStock Ceci est une légende Alt](https://www.faceaurisque.com/wp-content/uploads/2022/11/Inspection-du-travail-Photo-Anton-AdobeStock.jpg)
255 000
C’est le nombre d’interventions effectuées par les services de l’inspection du travail en 2021. La majorité des actions porte sur :
- la lutte contre le travail illégal;
- la prévention des chutes de hauteur;
- la mobilisation face à la crise sanitaire de Covid-19.
131 582
C’est le nombre d’établissements contrôlés par les services de l’inspection du travail en 2021, représentant plus de 6,7 millions de salariés.
68 % des interventions ont eu lieu dans des entreprises de moins de 50 salariés, principalement dans les secteurs de la construction, de l’industrie et du commerce.
2 160
Comme le nombre de décisions de sanctions notifiées en 2021 (contre 1 822 en 2020), pour près de 11,2 millions d’amendes mises en recouvrement.
Le montant moyen par décision est de 1 047 € en 2021. Les sanctions administratives en 2021 ont porté principalement sur la durée du travail, les prestations de service internationales et la carte BTP.
575 643
C’est le nombre de demandes de renseignement en droit du travail qui ont été traitées, dont 72 % par téléphone.
Par ailleurs depuis son lancement le 1er janvier 2020, le code du travail numérique, pensé pour les salariés et les employeurs, en particulier les TPE et PME, compte près de 14 millions de consultations (au 30 octobre 2022).
421
C’est le nombre d’accidents du travail causés par une chute de hauteur qui ont été signalés à l’inspection du travail en 2021, dont 46 mortels et 249 ayant entraînés des blessures graves.
Sur le premier semestre 2022, 213 AT causés par une chute de hauteur ont été signalés, dont 23 mortels et 130 avec des blessures graves.
Perspectives 2023
L’année prochaine, pointe le rapport, l’application des réglementations suivantes feront l’objet d’une attention spécifiques, en raison des risques particulièrement graves encourus :
- les risques liés à l’inhalation de poussières d’amiante et plus largement les risques chimiques et cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR);
- ceux liés à l’utilisation des équipements de travail et aux engins de levage;
- les risques liés aux travaux en hauteur;
- les risques électriques;
- les risques d’ensevelissement;
- les risques de troubles musculo-squelettiques.
L’inspection du travail portera également son attention sur la réduction des inégalités femmes-hommes, la protection des salariés vulnérables et le dialogue social.
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Gaëlle Carcaly – Journaliste
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