«Les collectivités doivent être reconnues comme des acteurs de la gestion de crise»

20 décembre 20211 min

Alban Bruneau, président de l’Amaris, l’Association nationale des collectivités pour la maîtrise des risques technologiques majeurs, dresse le bilan de l’année écoulée et fait part des attentes des collectivités pour 2022.

Rétrospective 2021

Pour le bilan de l’année, on aimerait citer des faits autorisant à dire qu’un accident comme Lubrizol serait mieux géré. Certes, des mesures ont été prises, comme l’extension de la surveillance des stockages, la mise à jour en continu des produits stockés… Mais, rien n’a évolué en matière d’association des acteurs locaux dont les collectivités. À l’occasion de la date anniversaire de l’accident d’AZF, notre association a donc appelé l’État à porter ces politiques publiques dans toutes leurs dimensions.

Alban Bruneau - Amaris

Prospective 2022

Le déploiement de la plateforme d’alerte à la population FR Alert est très attendu par les communes concernées. La logique voudrait que les maires, premiers responsables de l’alerte, puissent utiliser ces moyens modernes d’alerte. Sur cet aspect crucial, en cas d’accident, Amaris entend rendre plus visibles les collectivités afin qu’elles soient reconnues comme des acteurs de la gestion de crise sur leur territoire.

Par ailleurs, l’association s’intéressera en 2022 à une thématique encore en friche, les pollutions industrielles. Car à l’heure actuelle, la spécificité des bassins industriels n’est pas prise en compte dans le cadre des réglementations existantes.


Article extrait du n° 578 de Face au Risque : « L’univers des risques 2021-2022 » (décembre 2021 – janvier 2022).

Gaëlle Carcaly
Journaliste

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