Experience Center : on a visité le show-room « sûreté » de Genetec

L’Experience Center parisien de Genetec est l’une des huit antennes dans le monde au sein desquelles l’entreprise canadienne permet d’assister à des démonstrations technologiques en temps réel.

Visuellement, il s’agit d’un show-room où ont lieu des démonstrations et des simulations visuelles de sa plateforme Security Center. Dans une volonté d’uniformisation et d’harmonisation, Genetec a fait en sorte que chacun de ses huit « Experience Center » ait une identité visuelle et un design identiques.

Dans l’ensemble, on y retrouve ainsi : un coin salon avec des canapés face à des écrans de contrôle et des technologies soigneusement exposées aux murs à différents endroits.

Chaque type de technologie a droit à un emplacement spécifique. Les quelques solutions de contrôle d’accès exposées sont ainsi regroupées entre elles. Il en est de même concernant les différents types de caméras de vidéosurveillance ou les solutions de Lapi (lecteurs automatisés de plaques d’immatriculation) par exemple.

Il s’agit de la plateforme unifiée de Genetec dans laquelle plusieurs technologies de sûreté peuvent être implémentées. Il est ainsi possible d’y imbriquer des solutions de contrôle d’accès, de vidéosurveillance ou de Lapi.

Dans chaque Experience Center, les démonstrations et les simulations permettent aux visiteurs de visualiser en temps réel – à travers des écrans de contrôle – les apports de chaque technologie imbriquée dans cette plateforme.

En prenant le cas d’un bâtiment fictif disposant de plusieurs contrôles d’accès gérés par la plateforme, les visiteurs peuvent voir en temps réel sur des écrans les nombreuses possibilités octroyées par Security Center.

On peut ainsi permettre aux solutions de contrôle d’accès par lecteurs de badges de fonctionner dans une seule partie du bâtiment et les bloquer de manière individuelle ou groupée ailleurs dans les locaux. Il est également possible d’autoriser uniquement le fonctionnement des contrôles d’accès de types biométriques, en bloquant l’accès dans le bâtiment aux solutions par lecteurs de badges.

Le suivi se fait en direct sur les écrans de contrôle de cet « Experience Center ». Si l’utilisateur décide de verrouiller une partie du bâtiment durant cette simulation, une notification visuelle sur un écran permettra de confirmer l’interdiction d’accès et de situer le ou les endroits exacts de cette interdiction d’accès.

La finalité est, qu’au terme de cette visite dans les locaux de Genetec, les potentiels clients aient à l’esprit que la plateforme est configurable et personnalisable en fonction de leurs besoins. Tout comme la facilité de prise en main et d’utilisation de l’outil.

Dans une volonté d’ouverture, Genetec a fait le choix de ne pas autoriser l’accès à sa plateforme à quelques marques. Security Center est ainsi une plateforme ouverte à l’ensemble des fabricants de technologies regroupés dans un « Réseau de confiance » (« Network of trust »).

Ce réseau réunit l’ensemble des partenaires partageant « les mêmes valeurs et la même vision que Genetec » nous confie ainsi Erica Deri, senior manager of marketing and communications EMEA au sein de l’entreprise canadienne.

La raison d’être de ce « Network of trust » est de créer et de maintenir la confiance des acheteurs envers des produits que se veulent sûrs et sécurisés, aussi bien sur le plan physique que sur le plan de la cybersécurité. L’idée est ainsi de s’assurer de disposer d’un produit de qualité.

Ce réseau existe également à propos des données à destination du Cloud. Les partenaires dits « Cloud ready » sont ainsi ceux dont la sécurité numérique est renforcée à un niveau suffisamment élevé pour restreindre au maximum une éventuelle fuite des données issues de leurs technologies. Des fabricants de caméras tels que Bosch, Axis, Hanwha ou i-PRO sont notamment dits « Cloud ready ».

Il s’agit des nombreux outils permis par la plateforme Security Center.

« Mission Control » est un système de gestion des décisions permettant de créer une alarme, automatiser des tâches ou définir des procédures opérationnelles standard.

En résumé, il s’agit d’un fichier numérique préétabli réunissant l’ensemble des procédures à suivre en fonction du type d’incident.

Si une intrusion est détectée dans un bâtiment, l’opérateur est prévenu et aura à sa disposition l’intégralité des étapes à suivre répertoriée dans « Mission Control ». Cela réduit par exemple les possibilités d’une mauvaise manipulation sous le coup de l’émotion ou du stress en cas de situation anormale.

Parmi les autres outils de la plateforme Security Center permettant de suivre un événement anormal, on retrouve « Quick Search ».

Il s’agit d’une fonctionnalité permettant des investigations rapides sur les écrans de contrôle. Imaginons qu’un objet ait été dérobé dans une pièce dont les caméras sont rattachées à la plateforme Security Center, l’outil « Quick Search » permettra de remonter instantanément, à travers les archives de flux vidéo, au moment où l’objet en question n’apparaît plus sur les caméras.

En cliquant simplement sur l’objet sur l’écran, l’outil met à disposition de l’opérateur le flux vidéo des instants où des événements entourant cet objet se sont produits : apparition et disparition dans la pièce en question notamment.

Cela évite ainsi à l’opérateur de dérusher plusieurs heures de flux vidéo. Un simple clic suffit pour faire émerger l’instant critique.

Le « Score de cybersécurité » est un ensemble de notifications signalant à l’opérateur les mises à jour nécessaires afin de continuer de protéger efficacement chaque produit relié à la plateforme Security Center contre une éventuelle cyberattaque.

L’idée est ainsi de s’assurer que chaque technologie intégrée dans la plateforme dispose d’un niveau de protection maximum en termes de cybersécurité.

Il est par ailleurs possible de programmer chacune de ces mises à jour. Si plusieurs dispositifs de contrôle d’accès doivent par exemple être mis à jour, il est possible d’empêcher le passage à ces endroits et de rediriger le flux des visiteurs sur les dispositifs ne faisant pas l’objet de cette mise à jour à cet instant précis.