Les Pfas dans le viseur des Dreal

11 juillet 20249 min

Un arrêté du 20 juin 2023 impose à 5 000 installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) soumises à autorisation d’identifier les Pfas utilisés, produits ou traités et d’analyser leurs rejets aqueux. Une surveillance que la Dreal Auvergne-Rhône-Alpes, territoire pilote, a menée dès 2022 sur certains sites. Explications et retours terrain.

Le site d’Arkema à Pierre-Bénite (Rhône) - Crédit Arkema

C’est l’affaire qui a mis les Pfas sur le devant de la scène médiatique. En mai 2022, une enquête journalistique dénonce une pollution massive aux Pfas dans le sud-ouest de la Métropole de Lyon. Des concentrations importantes de ces substances chimiques, qu’on nomme « polluants éternels », ont été mesurées dans le Rhône, dans les sols, dans certaines denrées alimentaires et même le lait maternel d’habitantes de la commune de Pierre-Bénite. La contamination proviendrait des rejets industriels des sites Arkema (Seveso seuil haut) et Daikin (site soumis à autorisation), deux entreprises du secteur de la chimie qui produisent des polymères fluorés et manipulent donc des Pfas. Deux Pfas sont actuellement utilisés sur la plateforme industrielle (6:2 FTS pour Arkema, PFHxA pour Daikin). D’autres ont été utilisés par le passé.

Le cas de la plateforme de Pierre-Bénite

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