Les eaux d’extinction : anticiper leur gestion

22 février 20241 min

Si elles ne sont pas gérées correctement, les eaux d’extinction peuvent être source de pollutions s’ajoutant alors aux conséquences de l’incendie.

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60 % des événements répertoriés dans la base de données Aria du Barpi sont des incendies. Dans les installations industrielles, il est souvent nécessaire d’utiliser une grande quantité d’eau pour les maîtriser.

Des pollutions dues aux eaux d’extinction

Or, pour être plus efficaces, les eaux d’extinction peuvent contenir des additifs dangereux pour la santé et pour l’environnement.

Elles peuvent également « être polluées par les produits ou déchets pris dans l’incendie, les hydrocarbures présents sur les voies de circulation, les matériaux polluants présents dans des bâtiments… », note le Barpi dans son Flash de février 2024 sur le sujet.

Rétentions inexistantes ou inefficaces, erreurs humaines, dans cette étude, le Barpi met en exergue plusieurs événements de la base Aria dont la gestion inadaptée des eaux d’extinction a mené à une pollution des sols et/ou des eaux superficielles ou souterraines. Il tire de ces retours d’expérience des enseignements pour une bonne gestion de ces eaux permettant d’éviter les pollutions.

Les devoirs de l’exploitant

En particulier, il indique que l’exploitant doit :

  • estimer les volumes des eaux d’extinction, notamment à l’aide des référentiels APSAD D9 et D9A de CNPP ;
  • adapter des solutions de confinement de ces eaux ;
  • et les analyser pour décider de ce qu’elles vont advenir (rejet direct, envoi vers une station d’épuration…).

Retrouvez les enseignements du retour d’expérience dans le flash Aria du Barpi.

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Martine Porez – Journaliste

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