Vols sur les chantiers, redoubler de vigilance car l’hiver arrive
Avec l’hiver qui arrive et ses nuits longues, les entreprises du BTP doivent redoubler de vigilance car les risques de vols sur les chantiers de construction augmentent.

Des nuits plus longues, des risques de vols plus élevés sur les chantiers
Les chantiers de construction sont victimes chaque jour de vols de matériaux de construction, d’outils et d’équipements de chantier coûteux.
En France, la criminalité sur les chantiers est une réelle préoccupation, avec un préjudice annuel dépassant 1 milliard d’euros, représentant environ 1% du chiffre d’affaires du secteur du bâtiment.
La filière Bâtiment, déjà submergée par une crise sans précédent des matériaux depuis plus d’un an, se voit actuellement et directement affectée par les tensions russo-ukrainiennes qui intensifient de façon dramatique l’inflation et la pénurie de matières premières tels que l’aluminium, les tuiles, les briques, et le carrelage. Aucun matériau ne semble être épargné. Le prix des matériaux de construction a également augmenté, en partie à cause de la guerre en Ukraine et de l’inflation.
Augmentation des vols de cuivre, des chiffres affolants
Les vols de cuivre, par exemple, ont augmenté ces dernières années. Récemment, Aurubis, le plus grand producteur de cuivre d’Europe, a fait parler de lui. En quelques années, une organisation criminelle aurait réussi à voler pour plus de 100 millions d’euros de métaux dans cette usine allemande.
En 2022, la société Orange a divulgué avoir été la cible de vols équivalant à plus de 140 tonnes de cuivre, sur une période d’un an, et ce, uniquement dans la région des Pays de la Loire.
Cette situation met en lumière le besoin impérieux de vigilance et d’innovation pour atténuer l’impact des vols dans l’univers de la construction et apporter une solution adéquate à cette problématique croissante.
En résumé…
« Les vols sur chantiers ont un coût et un impact important sur les entreprises de construction qui peuvent être amenées à mettre en pause, voire à arrêter complètement leur chantier. Sur un chantier de construction vandalisé, les coûts seront liés à la remise en état des lieux ou au rachat du matériel volé. L’entrepreneur devra même parfois payer des pénalités de retard, voire des surcouts de prime d’assurance. Quel que soit le cas, l’impact est toujours négatif sur l’image de l’entreprise ou la relation avec le client final. La technologie vidéo hautement visible joue un rôle dissuasif. »
Jean-François Mege, directeur commercial de BauWatch France.
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Lisez notre dossier « Sûreté des chantiers ».
Bauwatch
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