Bangladesh. Explosion mortelle dans un entrepĂ´t de conteneurs de produits chimiques

7 juin 2022••2 min•

Une explosion de produits chimiques a provoquĂ© le dĂ©cès d’au moins 49 personnes Ă  Sitakunda (Bangladesh) le samedi 4 juin 2022. L’incident a eu lieu dans un entrepĂ´t de conteneurs.

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Au moins 49 morts et 300 blessĂ©s… C’est le bilan provisoire suite Ă  une explosion de produits chimiques survenue le samedi 4 juin 2022 Ă  Sitakunda (Bangladesh). Les faits se sont dĂ©roulĂ©s dans un entrepĂ´t de conteneurs.

Un incendie suivi de plusieurs explosions

Un incendie, dont la cause reste pour l’heure inconnue, s’est dĂ©clarĂ© vers 21h30 dans un entrepĂ´t privĂ© de Sitakunda.

« Des centaines de pompiers se sont prĂ©cipitĂ©s sur place pour l’Ă©teindre mais, une heure après le dĂ©clenchement du sinistre, plusieurs conteneurs de produits chimiques ont explosĂ© » rapporte France 24 sur son site internet, s’appuyant sur le tĂ©moignage des services incendie.

Selon le rĂ©cit d’un tĂ©moin blessĂ© dans l’incident, relayĂ© par Le Parisien, il y aurait eu au moins 3 explosions : deux petites puis une plus importante. D’après le tĂ©moignage d’un pompier intervenant sur l’incendie initial, au moins 9 pompiers figureraient sur la liste des 49 individus ayant perdu la vie.

PrĂ©sence de peroxyde d’hydrogène dans l’entrepĂ´t

Si l’on en croit une information du Parisien et du Daily Star, reprise par le Courrier International, du peroxyde d’hydrogène Ă©tait stockĂ© au sein de cet entrepĂ´t oĂą 4 000 conteneurs Ă©taient abritĂ©s selon Le Courrier Cauchois.

Aucune prĂ©cision n’a toutefois Ă©tĂ© apportĂ©e concernant la quantitĂ© entreposĂ©e de ce produit chimique, pour lequel l’INRS donne quelques recommandations en matière de stockage.

Journaliste au Daily Star, et prĂ©sent sur place lors de cet incident, Tasneem Tayeb fait un lien avec l’explosion de Beyrouth de 2020.

Si le produit chimique impliquĂ© diffère, puisque le nitrate d’ammonium Ă©tait en cause Ă  Beyrouth, la cause reste similaire : « le stockage irresponsable de produits chimiques dangereux, qui semble malheureusement ĂŞtre devenu une norme au Bangladesh » conclut l’intĂ©ressĂ©.

Preuve de cette banalisation, un tĂ©moignage repris dans Le Courrier Cauchois prĂ©cise que le site de Sitakunda – oĂą s’est dĂ©roulĂ© l’incident du samedi 4 juin 2022 – « n’Ă©tait dotĂ© d’aucun plan de sĂ©curitĂ© anti-incendie ». Selon cette mĂŞme source, les autoritĂ©s du dĂ©pĂ´t n’avaient par ailleurs apportĂ© aucune information s’agissant de la prĂ©sence des produits chimiques sur les lieux.

Eitel Mabouong – Journaliste

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