Gestion de crise. Retour sur l’exercice AsterX avec Crisotech

Le projet AsterX a nécessité plus d’un an de préparation comme nous l’a confié Grégoire Romatet, directeur des opérations chez Crisotech et coordinateur du projet.

Cet exercice grandeur nature, basé sur un scénario totalement fictif, se résume à un affrontement entre deux pays imaginaires. L’un d’eux – nommé Piros – est doté d’un arsenal technologique et militaire important… Tandis que le second, Siva, en est totalement dépourvu mais peut en revanche compter sur ses accords passés avec des pays alliés pour assurer sa protection. C’est ainsi par le biais d’accords bilatéraux avec Siva que la France se retrouve engagée dans ce conflit.

Pour cet exercice, Crisotech a développé deux plateformes (« Newsroom » et « Socialroom ») « permettant d’alimenter les participants avec 8 journaux télévisés, 350 articles de presse et 3 500 tweets » précise l’entreprise dans un communiqué.

Directeur des opérations chez Crisotech, Grégoire Romatet (en photo ci-dessus) nous explique les similitudes qui peuvent exister entre des exercices pour des organismes publics et ceux destinés aux entreprises privées.

« Les besoins en structuration, formation et mise en situation sont les mêmes dans toutes les organisations, quelles soient publiques ou privées. Ce qui change, c’est la complexité des exercices pour répondre aux besoins » répond ainsi l’intéressé à ce sujet concluant sur le fait que la crise sanitaire Covid-19 rappelle à toutes les entités – quelles soient publiques ou privées – qu’elles peuvent être touchées de manière comparable dans certains cas de figure.