Les voyages d’affaires à l’international augmenteraient les comportements à risques, le surmenage et l’épuisement. C’est ce qui ressort d’une étude publiée le 13 novembre 2018 par la fondation International SOS, la Kingston Business School et Affinity Health at Work. 34 % des personnes interrogées sont davantage susceptibles d’avoir un comportement à risque à l’étranger d’après l’étude.
« Pour favoriser la productivité et se conformer à leur devoir de protection de façon pérenne, les organisations doivent s’impliquer pour (…) garantir le bien-être physique de leurs employés en déplacement », indiquait Laurent Fourier, directeur de la fondation International SOS lors de la publication de l’étude.
Les obligations de l’employeur
Le code du travail impose à l’employeur certaines obligations qui sont également valables pour l’étranger, les salariés en déplacement étant, pendant leurs missions, toujours sous sa responsabilité.
Selon les articles L.4121-1 et L.4121-2, l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs et doit mettre en place les mesures pour y parvenir :
- éviter les risques ;
- évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;
- combattre les risques à la source ;
- adapter le travail à l’homme ;
- tenir compte de l’état d’évolution de la technique ;
- remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou ce qui l’est moins ;
- planifier la prévention ;
- prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle ;