Grand dossier Face au Risque
Vidéosurveillance algorithmique : où en est-on ?
Selon la Cnil, la vidéoprotection algorithmique – également appelée « vidéosurveillance algorithmique », « vidéosurveillance augmentée » ou « VSA » – « désigne des dispositifs vidéo auxquels sont associés des traitements algorithmiques mis en œuvre par des logiciels, permettant une analyse automatique, en temps réel et en continu, des images captées par la caméra ».
Vidéosurveillance algorithmique dans l’espace public
Le 31 mars 2025, l’expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans l’espace public français arrivait à son terme. Malgré un rapport peu concluant de la part du comité d’évaluation concernant cette mise en œuvre technologique, l’idée d’une prolongation de l’expérimentation de la VSA est sur la table dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030, qui se tiendront dans les Alpes françaises. La thèse d’un passage en force de la reconnaissance faciale refait surface.
Vidéoprotection : 204 usages de l’IA recensés par l’AN2V
Les professionnels de la vidéoprotection ont recensés plus de 200 usages possibles avec l’intelligence artificielle. Détection d’intrusion, détection d’objets, comportements d’achat dans le retail, comptage de la foule… Ces usages sont multiples et variés. Même si, en l’état actuel, plusieurs d’entre eux restent interdits par la loi. Sur ces 204 usages, l’Association nationale pour la vidéoprotection (AN2V) en recense par exemple onze pour la reconnaissance faciale. Une technologie pourtant interdite. Découvrez quels sont les usages aujourd’hui autorisés en France et quel est leur cadre d’utilisation (privé ou public).
Vidéosurveillance algorithmique : quelle expérimentation pour 2030 ?
Un colloque sur le « Continuum de sécurité à l’horizon 2035 » était organisé à Paris fin juin. Les utilisateurs de la VSA, avec en première ligne la SNCF, souhaitent aller plus loin dans les huit cas d’usages de la future expérimentation de la VSA jusqu’au 31 décembre 2027. Après un vote favorable au Sénat, l’Assemblée nationale doit désormais se pencher sur la question. Reste à savoir quels seront les usages permis pour la VSA d’ici 2030 si, ce coup-ci, l’expérimentation s’avère concluante.
L’IA pour s’assurer du port des EPI
Outre l’aspect purement sûreté, l’intelligence artificielle implémentée dans un réseau de vidéosurveillance permet également de se concentrer sur des aspects liés à la santé et sécurité au travail. Il est ainsi possible au sein de sites industriels, à l’aide d’algorithmes spécifiques, de gérer la gestion des flux ou de s’assurer du port des équipements de protection individuelle à travers les caméras de vidéosurveillance.
L’IA dans la gendarmerie
Conseiller IA auprès du commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberespace, le Général Patrick Perrot nous en dit davantage sur l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la gendarmerie. Il est notamment question d’un usage visant à faire face à l’évolution de la cybercriminalité. Un outil d’analyse de vidéo a par ailleurs été développé par la gendarmerie pour détecter des objets particuliers.

Eitel Mabouong – Journaliste
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