Montpellier. L’alerte attentat déclenchée par erreur lors d’un test de sécurité incendie

12 décembre 20223 min

Un test sur le système de sécurité incendie s’est transformé en alerte attentat dans la soirée du lundi 5 décembre 2022, du côté de la faculté de médecine de Montpellier (Hérault).

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La sirène d’alerte attentat a retenti durant une dizaine de minutes à la faculté de médecine de Montpellier le lundi 5 décembre 2022, aux alentours de 21h30.

SMS automatique lors de l’alerte attentat à Montpellier

Le média local Métropolitain précise qu’un SMS prévenant de cette alerte attentat avait été reçu une quinzaine de minutes auparavant par la direction et des salariés de l’établissement, mais également par les soignants de l’hôpital Arnaud de Villeneuve qui se situe près de la faculté de médecine.

Le contenu de celui-ci était le suivant (voir le tweet ci-contre) : « Échappez-vous immédiatement si vous pouvez le faire sans danger ou cachez-vous, fermez la pièce où vous vous trouvez, éteignez les lumières, mettez votre téléphone en mode silencieux et attendez l’arrivée des secours ».

Une erreur de manipulation est à l’origine de cette fausse alerte. Un agent de sécurité d’une société de maintenance a involontairement appuyé sur le bouton d’urgence de l’alerte attentat lors d’une opération de test du système de sécurité incendie.

« Le problème, c’est que la faculté de médecine est pourvue d’un transmetteur d’informations d’alertes automatiques qui a activé l’envoi de SMS et de mails aux 10 000 étudiants et encadrants de l’université », a confié une source proche du dossier auprès de Le Midi Libre.

Les forces d’intervention présentes sur place

Le média ajoute que le personnel soignant a « pris les précautions d’usage vis-à-vis des patients » tout en alertant les forces de l’ordre. Ce sont ainsi près d’une cinquantaine de policiers qui ont été envoyés sur le site à la suite de cette alerte attentat.

« Trente-neuf policiers et six militaires de l’opération Sentinelle ont été envoyés sur site. Tandis que le Raid a été placé en pré-alerte. Deux colonnes, équipées en armements lourds, ont ainsi été constituées, avec bouclier en tête, pour pénétrer dans le CHU ainsi que dans la faculté de médecine » résume le quotidien.

Le Samu 34 a également été dépêché sur place.

Une mauvaise manipulation évoquée

C’est finalement à 22h35 que le Sdis 34 a déclaré qu’il s’agissait d’une « erreur technique » relate Le Métropolitain. L’Université de Montpellier, qui gère la faculté de médecine, a communiqué vers 22h50 en ajoutant que « cette fausse alerte est consécutive à une mauvaise manipulation effectuée par l’entreprise prestataire lors d’un exercice de test sur le système de sécurité incendie ».

Le même média a fait savoir, par le biais d’un message de la direction du CHU de Montpellier, que l’agent de sécurité ayant malencontreusement déclenché l’alerte attentat n’appartenait pas à la société disposant du marché sur la faculté de médecine.

Eitel Mabouong – Journaliste

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