La vidéoprotection sera au programme de l’APS Academy, le 9 octobre 2025

Nouveauté au programme cette année : l’APS Academy, une série de trois mini-cycles avec un thème par jour. L’objectif de l’APS Academy : proposer chaque matin un tour complet des principaux points à connaitre sur chaque thème et repartir avec des apports concrets utilisables dans le cadre de sa vie professionnelle. Chacune des sessions proposera d’ailleurs à l’audience un petit test QCM en conclusion. Et, bien sûr, les meilleurs résultats auront droit à une récompense….

L’un des trois thèmes de l’APS Academy sera consacré à la vidéoprotection, un des sujets « poids lourd » au sein d’un événement comme APS.

Le programme est coordonné par Marc Pichaud, dirigeant de Just Do IP et expert de la vidéo depuis de nombreuses années (voir encadré 1). Il s’articule autour de trois sessions pour faire un tour des questions essentielles à se poser :

• « Préparer et concevoir un projet de vidéoprotection » : quels sont les éléments qu’un donneur d’ordre doit intégrer dans sa réflexion initiale, avant l’appel d’offre. La session abordera des points aussi divers que la définition des besoins et des objectifs, les contraintes réglementaires, les modes d’exploitation envisagés, le dimensionnement et les coûts globaux, etc.

• « Gérer la mise en service, la réception, le DOE (dossier des ouvrages exécutés) et la performance du système » : cette session s’intéressera plus particulièrement à l’ensemble des éléments à vérifier pour la levée des réserves d’une installation vidéo.

• « Gérer la mise à jour, la maintenance et les extensions d’un réseau d’un réseau de vidéoprotection » : cette troisième session abordera les questions liées à l’exploitation et à l’évolution du système. Les questions là aussi sont nombreuses et notamment envisager la courbe d’obsolescence matérielle et logicielle, la maintenance préventive et curative, les procédures de test de performance, l’extension et la mise à jour du réseau, etc.

À noter que les thèmes des deux autres cycles de l’APS Academy seront confirmés très prochainement.

Marc Pichaud Je suis le fondateur de « Just Do IP » qui est un bureau d’étude et également un organisme de formation en sûreté, depuis près de 15 ans et membre de l’AN2V depuis 2012. Mon parcours professionnel, chez différents intégrateurs, distributeurs et constructeurs, est lié dès l’origine aux technologies informatiques et réseaux, même si on n’imaginait pas, il y a 20 ans, la prédominance actuelle de l’IP en vidéo mais aussi dans le contrôle d’accès, l’intrusion, et l’ensemble des objets connectés.

En matière de formation, la particularité de Just Do IP c’est de proposer des formations techniques adaptées à tous les publics concernés par un projet sûreté, y compris les plus novices : donneurs d’ordre, bureaux d’étude, intégrateurs, techniciens de maintenance… Nos formations sont multimarques et intègrent par exemple plus de 70 logiciels vidéo et réseaux.

M. P. Les principales évolutions concernent l’augmentation des résolutions de 2 à 4 ou 5 méga pixels, la généralisation des caméras panoramiques multicapteurs, de nouveaux formats de compression plus performants, l’utilisation de la « détection intelligente » et de façon liée, une exploitation et des recherches améliorées. En parallèle on note une augmentation générale des niveaux de sécurité des réseaux et des équipements. En matière de sécurité cyber, il faut constamment élever le niveau de résistance aux attaques et s’aligner sur les préconisations de l’Anssi et les nouvelles obligations issues de NIS2. Enfin, l’intégration de ces nouveautés dans les derniers logiciels de supervision vidéo permet de tirer parti des options d’analyse vidéo, de cartographie de site, de lien entre la vidéo et le contrôle d’accès ou l’intrusion.

Pour terminer, j’insiste sur l’importance du dossier des ouvrages exécutés, qui ne doit plus être un élément négligé et au contenu aléatoire, car la vidéoprotection s’est complexifiée. En cas de panne sévère ou de changement de prestataire, n’oublions pas que c’est le DOE qui sauvera (ou pas) mon système…

M. P. Dans ce cycle, les problématiques sont abordées du point de vue du donneur d’ordre qui doit définir des objectifs à atteindre et rédiger un cahier des charges. Ces sessions s’apparentent à des mini-formations qui suivent la chronologie d’un projet. Au final elles s’adressent à tous ceux qui souhaitent préparer au mieux un projet de vidéoprotection afin d’obtenir un résultat optimum. Elles ont un objectif pratique et prévoient notamment des tableaux récapitulatifs et des mini-quiz pour les participants…avec des récompenses pour les meilleurs.

Il s’agit aussi de passer ensemble un bon moment d’interactivité et je serai très heureux de vous y retrouver nombreux début octobre !